1. |
De Côté
06:06
|
|||
- De côté -
Au travers des carrés percés
A force de vivre en apnée
Marre de relire les mêmes scènes
Suivre un peu le chant des sirènes
Tourner la croix
Ne plus voir que droit
Avoir la foi
À force de voir l'endroit
On en a oublié
Qu’on avait tous le choix
De le faire de côté
Plutôt que d'aller vers avant
Se dire qu’on saute tous en même temps
Je sais que c’est facile à dire
Prendre le risque de réussir
Ignore l’absence
Et faisons confiance
Tentons la chance
À force de voir l'endroit
On en a oublié
Qu’on avait tous le choix
De le faire de côté
|
||||
2. |
Empathie
06:15
|
|||
- Empathie -
Sens-tu peser mon regard lourd sur tes épaules ?
Je sais, tu poses le même sur mes mains.
Tes gestes paroles, je les épie à chaque instant,
Tu sais bien et pour cause, toi aussi.
J’ai beau me dire que laisser couler est plus grand
Quelqu’un doit malgré tout faire barrage.
Dis-moi quand tu rêves
De vaches rentables
Te compares-tu
À un orfèvre
Indispensable
Ou une sangsue ?
Moi quand je te vois
Parler bien fort
À côté d’nous
Il n’y a pas d’roi
Qui parle d’or
Mais un voyou
Un jour, tu écouteras
Notre message
Quand tu finiras
Pour de bon
Genou à terre
Ce jour, car il viendra
Le grand ménage
J'espère qu'on verra
Le pardon
Dans la colère
Je te regarde, si je creuse, je verrais des doutes,
Des rêves, de l’empathie, même un peu.
Pourquoi alors me sentirais-je meilleur que toi ?
Sous cette crasse, qui me dégoute, un cœur bat.
Dis-moi quand tu ris
Dans ta cabine
Te compares-tu
À un clown triste
Qui courbe l’échine
Ou un tartufe?
Moi quand je te pense
À la fois loin
Et près de nous
Je vois qu’tu danses
Et même très bien
Mais dans un trou
Un jour, tu écouteras
Notre message
Quand tu finiras
Pour de bon
Genou à terre
Ce jour, car il viendra
Le grand ménage
J'espère qu'on verra
Le pardon
Dans la colère
|
||||
3. |
Finissons ce jeu à table
05:28
|
|||
- Finissons ce jeu à table -
Un jeu qui donne raison à tant de vies,
Ce même qui prend tant de vies sans raison
Incite le monde à être de la partie
Par la promesse de beaucoup d'émotions
On perd, on perd
On perd ce en quoi nous pourrions croire
L'espoir que je voudrais garder
Nos frères, nos frères
Nos frères que tu ne sais pas voir
Ceux même que tu veux égorger
Des cendres, des cendres
Des cendres séparent ce qui nous reste
Ce vide qu'il nous faudrait franchir
Comprendre, comprendre
Comprendre et même faire un geste
Le bon exploserait ces empires
Perdu entre l'action et la réaction,
La marge est faible quand on veut faire un choix.
Perdu entre la haine et l'abandon,
Quand on ne veut choisir aucun des trois.
Pourquoi, pourquoi
Pourquoi ne serions-sous pas frères ?
Et nul besoin d'un seul martyre
Entrez, entrez,
Entrez, partageons ce dessert
Ne vaut-il pas tous ces empires ?
|
||||
4. |
La Marche
04:01
|
|||
- La Marche -
Entends nous venir de loin comme des gros chats qui rugissent ?
Leur poil revêche qui gonfle, s'hérisse
Ne fuis pas, écoute moi.
Nous vois-tu tenir la tête plus haut que toi qui est seul ?
Lève donc le bras, suis nous et gueule
Nous ne lâcherons pas !
Viens grossir les rangs
Vois comme nous sommes grands
Que fais-tu tout seul dans cet enfer immense qui t'étouffe ?
Lève toi mon frère, respire et souffle
Nous sommes tous là pour toi
Maintenant que nous sommes un tout et un seul qui avance
N'oublie jamais quand tu y penses
Tout ce que tu nous dois
Viens grossir les rangs
Vois comme nous sommes grands
|
||||
5. |
Les Fils
03:54
|
|||
- Les fils -
Darwin a dit que le meilleur règne
Mes frères vont régler ça pour moi
Quand les rats sortent un couteau les saigne
Mes frères vont régler ça pour moi
Hors de nos murs, crois moi c’est la guerre
Faites nous confiance, elle restera loin
Si on se tue, c’est pour vous mes frères
Faites nous confiance, nous resterons là
Nous sommes les fils
De l'Opportuniste
Dans les déserts, les dos mouillés trainent
Mes frères vont régler ça pour moi
C’est du poison qu’ils glissent dans vos veines
Mes frères vont régler ça pour moi
Ce qu’ils regardent c’est un ventre plein
Faites nous confiance, ils resteront loin
Leur appétit n’égale que le mien
Faites nous confiance, nous resterons là
Nous sommes les fils
De l'Opportuniste
|
||||
6. |
Mer
05:51
|
|||
- Mer -
De nuit et sans détour
On a roulé fort longtemps
Pour nous libérer dès le jour
Les yeux seulement rivés sur l'instant
Et nous plaire
A la mer
À fuir vers l'avant
On n'en finit pas de voir
Puisqu'on connait le dénouement
On n'accepte pas de nous assoir
Et nous taire
A la mer
Mais on peut se laisser rouler
A force de chants
Se soucier de crever
Mais pas du temps
Faut-il mieux ignorer
Qu’on nous parque tous dans des cages ?
Nous pouvons toujours nous mouiller
Nous devons nous garder d’être sages
Faire les fiers
A la mer
C’est quand la route s’achève
Une dernière nuit sous un pont
On sait que c’est la fin de la trêve
On reprendra donc tous le marathon
Ces grands airs
Sans la mer
Mais on peut se laisser rouler
A force de chants
Se soucier de crever
Mais pas du temps
Au temps des retrouvailles
Agatha est sous les feux
Sans se soucier des détails
Nous ne pouvons rêver d’être mieux
Boire une bière
Pour la der
|
||||
7. |
Carrés Percés
05:30
|
|||
- Carrés percés -
Maldonne par chez toi
Un voisin obsédé
Par ton herbe qui pousse mieux
Voulut te titiller
Te croyant juste et droit
Tu ne pouvais penser
Que pour lui c'est un jeu
De pouvoir s'immiscer
C'est une gangrène tenace, pour certains prolifiques
Je trouve parfois dommage de s'en remettre aux flics
S'occuper de ses pieds peut prévenir la chute
Même si je leur souhaite fort et qu'elle soit bien abrupte
Des carrés percé qui s'empilent
Et nous qui les voyons en file
Des carrées percés centenaires
Et toi qui cherches au travers
Toutes ces lois établies
Par des fourbes très habiles
Ou capables de payer
Qui les lit et écrit
Elles assurent leur profits
Ou bien rendent stériles
Qui ne sait naviguer
Ou payer une vigie
Quand on aura couché tout le noir sur du blanc
Que le monde ne pourra plus se passer de gants
Nous ploierons sous les revers de la suspicion
Nous regretterons même la parole des félons
Des carrés percé qui s'empilent
Et nous qui les voyons en file
Des carrées percés centenaires
Et toi qui cherches au travers
|
||||
8. |
Apathie
04:33
|
|||
- Apathie -
Les jours
Sont beaux et fastes quand on
Savoure
Et un calvaire quand on
Se sent dépourvu
Tout est ténu
Désir,
D'un danger qu'on appelle
Plaisir,
Ce qui fut réel
Enterré
Sous mes pieds
Ce que j'ai pu tant maudire
Se perd dans de brumeux souvenirs
être en vie et ressentir
Gémir
Sentir l'affront et m'en
Réjouir
L'espoir un jour de m'en
Tirer pour de bon
Hurler à fond
La porte
S'ouvre en grand et le choix
M'emporte
L'air engouffré en moi
Décider
Me lancer
Ce que j'ai pu tant maudire
Se perd dans de brumeux souvenirs
être en vie et ressentir
|
||||
9. |
||||
Balance
Vue dégagée sur l’onde
La descente est trop longue
Bonjour rapide
Comble le vide
La pierre est déjà reine
Le sac vidé de toute peine
Le voleur décolle
Du château s’envole
J'enfile ma veste en bleu et blanc
Retrouve ce qui compose mes fibres
Ma sentinelle qui me détend
Une balance à l'équilibre J'enfile ma veste en bleu et blanc
Retrouve ce qui compose mes fibres
Ma sentinelle qui me détend
Une balance à l'équilibre
Alors que l’air se charge
Si bon quand on est au large
Vicié sur terre
Comme un poisson à l'air
Entre mer et famille
La parenthèse m’habille
Le fardeau moins lourd
Tient jusqu’au retour
J'enfile ma veste en bleu et blanc
Retrouve ce qui compose mes fibres
Ma sentinelle qui me détend
Une balance à l'équilibre J'enfile ma veste en bleu et blanc
Retrouve ce qui compose mes fibres
Ma sentinelle qui me détend
Une balance à l'équilibre
Je ne cherche plus loin de Port-Blanc
Ce qui me permettait d’être libre
Ma sentinelle, moi à présent
Une balance qui s’équilibre
|
||||
10. |
||||
Démission
Pas rien
De devoir marcher en faisant face
Chacun
Peut avoir une pierre sa godasse
Cacher
Tes peurs derrière toutes ces grimasses
Sans penser que ça casse
Un rire
Qui nous prend au jeu sans même un doute
L’emprise
De la scène est de plus en plus grande
C’est dire
Combien tu as su faire la choute
Si bien qu'on s'y ait fait prendre
Sans qu’on touche le fond
Tu donnes ta démission
Un rond
Se fait plus facilement à deux
Pourtant
Tu choisis de décoller toute seule
Le sol
Assez solide pour vivre vieux
Mais plus rude que ce linceul
La corde
Est tendu à l'image de ta peine
C’est l’arc
Qui retenait la flèche qui te visait
La main
Qui bande est pourtant bien la tienne
Et c'est elle qi lâche le trait
Sans qu’on touche le fond
Tu donnes ta démission
Un rond
Se fait plus facilement à deux
Pourtant
Tu choisis de décoller toute seule
D"un sol
Assez solide pour vivre vieux
Mais moins chaud que ce linceul
|
||||
11. |
||||
La Marche
Entends-tu venir de loin tous ces gros chats qui rugissent ?
Leur poil revêche se gonfle, s'hérisse
Ne fuis pas, reste là.
Nous vois-tu tenir la tête plus haut que toi qui est seul ?
Lève donc le bras, suis nous et gueule
Nous ne lâcherons pas !
Viens grossir les rangs
Vois comme nous sommes grands
Que fais-tu tout seul dans cet enfer immense qui t'étouffe ?
Lève toi mon frère, respire et souffle
Nous sommes tous là pour toi
Maintenant que nous sommes un tout et un seul qui avance
N'oublie jamais quand tu y penses
Tout ce que tu nous dois
Viens grossir les rangs
Vois comme nous sommes grands
|
||||
12. |
||||
Carrés Percés
Maldonne par chez toi
Un voisin obsédé
Par ton herbe qui pousse mieux
Voulut te titiller
Te croyant juste et droit
Tu ne pouvais penser
Que pour lui c'est un jeu
De pouvoir s'immiscer
C'est une gangrène tenace, pour certains prolifiques
Je trouve parfois dommage de s'en remettre aux flics
S'occuper de ses pieds peut prévenir la chute
Même si je leur souhaite fort et qu'elle soit bien abrupte
Des carrés percé qui s'empilent
Et nous qui les voyons en file
Des carrées percés centenaires
Et toi qui cherches au travers
Toutes ces lois établies
Par des fourbes très habiles
Ou capables de payer
Qui les lit et écrit
Elles assurent leur profits
Ou bien rendent stériles
Qui ne sait naviguer
Ou payer une vigie
Quand on aura couché tout le noir sur du blanc
Que le monde ne pourra plus se passer de gants
Nous ploierons sous les revers de la suspicion
Nous regretterons même la parole des félons
Des carrés percé qui s'empilent
Et nous qui les voyons en file
Des carrées percés centenaires
Et toi qui cherches au travers
|
PERSONYK Saint Brieuc, France
Originaires de la région de Saint-Brieuc, ils cherchent, à travers leur musique et leurs textes en français, à explorer et exprimer tout le panel d'émotions qui nous composent. LE trio rock propose une musique mêlant mélodies douces, refrains percutants et riffs électriques. ... more
Streaming and Download help
If you like PERSONYK, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp